There has been constant improvement for Oceanian beach soccer since then, as OFC teams have shown substantial signs of technical improvement and an increasing passion for the game.
That enthusiasm culminated with the tremendous success of the FIFA Beach Soccer World Cup Tahiti 2013, which saw swarming crowds filling the stadium in Papeete and a remarkable fourth place finish for the hosts, who were just a penalty kick away from defeating four-time world champions Brazil and reaching the podium.
Aiming to take this progress to new heights and reach the whole of the region, FIFA Development joined forces with the OFC and the Fédération Tahitienne de Football during the 2013 tournament to organise a beach soccer seminar featuring Technical Directors and Beach Soccer representatives from member associations within the confederation. The results have been palpable and interest has soared, leading to initiatives such as the latest FIFA Beach Soccer Coaching Course, which gathered 25 participants in Vanuatu between 1 and 5 December.
“The main purpose of the course was to begin a new phase of development in beach soccer in Vanuatu. The focus was on long-term planning: identifying facilities to play beach soccer, developing grassroots activities and organising regular competitions at all levels, particularly as an extension to the existing football season,” explains FIFA beach soccer instructor Paul Toohey, who had already been at the helm of a similar course organised in Tonga in May.
“In the near future, I would expect New Caledonia and Tahiti to apply for courses,” says Toohey. “And it would be great to see Fiji active again in the game. New Zealand is another country with great potential should they wish to re-join the beach soccer family.”
The geographical features of the region and its passion for 11-a-side football combine for a bountiful environment for the development of beach soccer.
In fact, more often than not beach soccer standouts in Oceania have a direct link with football, such as it is the case of two participants of the seminar: Richard Iwai and Chickau Mansale, both of whom have represented Vanuatu in World Cup qualifiers in football, beach soccer and futsal! It makes sense, after all: in a country with a population of just over 266,000, maximizing the talent to be applied in different branches of football is certainly a smart way to develop.
“We introduced a new generation of coaches to entry-level beach soccer coaching, with theory and practical sessions and we organised a couple of tournaments in parallel with the course”, Toohey explains.
“For sure the potential for beach soccer in Oceania is great. Many kids in our region grow up playing football on the beach and they have an affinity with the sand from an early age. In fact, we often say our players are ‘born on the sand’, so in that sense the characteristics of our region are ideal.”
Keeping up with the pace with which the game of beach soccer is evolving around the world is no easy task, though, and requires the kind of commitment that took the Tahitians from unknown minnows to one of the best teams in the globe in a matter of a few years.
“We cannot simply rely on the natural environment and our passion for the game. We need long-term commitment to developing the sport: organising and promoting more competitions and preparing the next generation of players who will play at the top level”, advises Toohey.
“If our member associations can follow the lead of Tahiti and New Caledonia, for example, who have developed new competitions and included beach soccer in their grassroots programmes, that will help a lot to grow the game.”
FRA
Le Beach Soccer fait des vagues dans le Pacifique
Les Iles Salomon sont le premier représentant de la Confédération océanienne de football (OFC) à avoir remporté un match de Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA. C’était en 2006, avec une victoire 5:2 contre le Cameroun, devant le public conquis de Rio de Janeiro. Les milliers de personnes présentes ce jour-là ont pu se rendre compte du potentiel énorme, mais encore inexploité, de la discipline dans la région.
Le beach soccer océanien a affiché depuis une progression linéaire, tant sur le sable qu’en termes de ferveur populaire. Un engouement confirmé lors de la Coupe du Monde de Beach Soccer, Tahiti 2013, où le stade de Papeete a régulièrement fait le plein. Poussés par tout un peuple, les Tahitiens ont pris une remarquable quatrième place, échouant au pied du podium pour un seul tir au but face au Brésil, quadruple champion du monde.
Afin de capitaliser sur ce succès et d’accélérer la croissance de la discipline dans le Pacifique, l’équipe de Développement FIFA s’est associée l’an dernier avec l’OFC et la Fédération tahitienne de football pour organiser pendant le tournoi un séminaire auquel ont participé les directeurs techniques et représentants du beach soccer des différentes associations membres de la confédération. Les résultats ne se sont pas fait attendre, avec un intérêt grandissant pour le sport et de nouvelles initiatives, à l’image des formations d’entraîneur de beach soccer dispensées par la FIFA au Vanuatu, entre le 1er et le 5 décembre, auprès de 25 personnes.
“Le principal objectif de cette formation était d’initier une nouvelle phase de développement pour le beach soccer au Vanuatu”, explique Paul Toohey, l’instructeur beach soccer de la FIFA, qui a déjà organisé une formation similaire en mai dernier au Tonga.
“Nous essayons avant tout de penser sur le long terme : identifier les installations qui peuvent servir au beach soccer, développer les activités à la base et organiser des compétitions de façon régulière à tous les niveaux, notamment comme un prolongement de la saison traditionnelle de football.”
“La Nouvelle-Calédonie et Tahiti devraient prochainement faire leur demande pour recevoir cette formation”, ajoute Toohey.
“Ce serait bien également de voir les Fidji s’impliquer à nouveau dans la discipline. Il existe aussi un gros potentiel en Nouvelle-Zélande, si le pays veut bien se décider à revenir dans la grande famille du beach soccer.”
Les nombreuses plages de la région et sa passion pour le football à 11 forment un terreau favorable pour le développement de la discipline. Les meilleurs joueurs océaniens de beach soccer entretiennent d’ailleurs souvent des liens étroits avec le football. C’était ainsi le cas de deux des participants à la récente formation, Richard Iwai et Chickau Mansale, qui ont représenté le Vanuatu lors des qualifications pour les Coupes du Monde de football, de beach soccer et de futsal ! Dans un pays d’à peine plus de 266 000 habitants, il est essentiel, en effet, de tirer profit au mieux des talents à disposition.
“Une nouvelle génération d’entraîneurs a été formée aux exigences de base pour le beach soccer, avec des séances à la fois théoriques et pratiques et l’organisation de deux tournois en marge des cours”, détaille Toohey.
“Le potentiel de ce sport est évidemment énorme en Océanie. Beaucoup d’enfants de la région commencent à jouer au football sur la plage et développent ainsi une affinité particulière avec le sable. On dit d’ailleurs souvent que nos joueurs sont nés sur le sable. Le beach soccer est fait pour eux.”
La discipline se développe à une telle vitesse aux quatre coins de la planète qu’il n’est pas toujours évident de suivre le rythme, à moins de montrer autant d’efforts que les Tahitiens, devenus en quelques années l’une des meilleures équipes au monde.
“Nous ne pouvons pas seulement nous reposer sur notre environnement naturel et notre passion pour le football”, prévient Toohey.
“Il faut mettre en place des projets de développement sur le long terme, organiser et promouvoir davantage de compétitions et préparer la prochaine génération de joueurs amenés à évoluer au plus haut niveau. Nos associ
ations membres peuvent par exemple s’inspirer de ce qui a été fait à Tahiti ou en Nouvelle-Calédonie, qui ont mis en place de nouveaux tournois et intégré le beach soccer à leurs programmes éducatifs.”
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