L’objectif est clair, celui de préparer l’équipe aux Qualifications Coupe du Monde de 2015.
Ambition. Deux ans. Voilà environ le temps imparti à la Sélection cagou pour aborder le plus sereinement possible les prochaines Qualifications océaniennes au prochain Mondial FIFA FUTSAL, une Coupe du Monde qui prendra la direction de l’Amérique du Sud puisque la Colombie accueillera la compétition en 2016.
Pas étonnant d’ailleurs de retrouver la « República de Colombia » comme le futur pays hôte du Mondial, car avec une quatrième place obtenue par la Sélection de Colombie lors du dernier exercice, le FUTSAL colombien a clairement le vent en poupe depuis dix ans. De son côté, et même si c’est forcément à moindre mesure, le FUTSAL cagou a su lui aussi, lors de la dernière décennie, trouver progressivement ses marques à l’échelle du territoire. Reste désormais à voir la Sélection assumer son rôle et tirer vers le haut la discipline. Et ce ne sont pas les ambitions qui manquent.
« Nous allons à Auckland dans le but de gagner ce Tournoi OFC 2013, même si l’on sait que cela sera difficile. On a eu un laps de temps relativement court pour préparer le groupe à cette compétition », confie Steeve Laigle, l’un des deux Sélectionneurs calédoniens récemment mis en place par la FCF à la tête de l’équipe de Calédonie, en duo avec William Bret.
« Il faut se servir du prochain Tournoi pour apprendre et déjà se préparer pour 2015. Nous avons un objectif, celui de remporter les prochaines Qualifications océaniennes pour se qualifier au Mondial 2016 », poursuit l’entraîneur de l’ES Houaïlou, triple champion FUTSAL en titre de Nouvelle-Calédonie.
Duo. Le tandem formé du coach de l’ESH et de celui de l’Olympique, deux formations vouées à encore jouer le titre cette saison en Super Ligue, tentera donc d’amener la Sélection vers un premier titre d’ici deux ans.
Mais en face, l’adversité sera rude. Car entre des salomonais qui auront à cœur de confirmer leur longue hégémonie sur le FUTSAL régional, des néo-zélandais qui mettront tous les moyens pour aller chercher une qualification, et des tahitiens qui semblent prêts à faire basculer la hiérarchie océanienne, les joueurs cagous auront fort à faire pour être à la hauteur des ambitions nourries.
Et pour cela, les deux techniciens ont déjà leurs idées derrière la tête. « Lors des dernières Qualifications en 2011, Tahiti était toute proche de battre les salomonais en finale, grâce à un système défensif efficace et une tactique bien rôdée. C’est cette philosophie de jeu que l’on doit travaillée et mettre en place pour se donner les moyens de réussir », analyse William Bret.
C’est bien tout le mal que l’on souhaite à la Sélection du caillou qui au fil des semaines s’affinera. Avec plus de 1000 licenciés FUTSAL en Calédonie et avec un championnat Super Ligue à dix qui semble plus que jamais adapté au développement de l’élite, le FUTSAL cagou peut dorénavant voir plus grand. Reste à savoir où se situe réellement la Sélection Nationale par rapport à ses voisins de l’Océanie. Premier élément de réponse du 23 au 27 juillet prochain.
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