Having only recently been appointed a FIFA Assistant Referee, Brial is keen to make his mark at international level and he sees Oceania’s premier club competition as the stepping stone to further high level appointments.
Fedcalfoot in New Caledonia spoke to the aspiring match official about what awaits him in the much-anticipated 2015 edition of the competition.
Fedcalfoot: The 2015 Fiji Airways OFC Champions League gets underway on Saturday. It will be your first major Oceania competition as a FIFA Referee. How is your mindset as the competition approaches?
Bertrand BRIAL:It will be my first OFC Champions League in effect, but it will be my second OFC competition because last year I took part in the OFC President’s Cup in Auckland. But the Champions League is certainly the most important competition in Oceania because the winner will take part in the FIFA Club World Cup in December. I am really enthusiastic about taking part in this competition. The referees have an important role to play and every important decision can have serious consequences. It’s a really high level competition with the best teams in the Pacific. We should see some great games, and I’m really excited about debuting.
Fedcalfoot: It is probably a proud moment for you to represent your country in this OFC Champions League. It’s also the reward for everything you have done and invested refereeing in New Caledonia.
BRIAL:Obviously I am very happy to be representing the referees of Caledonie, all my fellow referees and also FCF at this tournament. This trip is the culmination of regular work, two trainings per week and a game on the weekend. I hope I can do the people who have helped me get here, proud. I think I have to mention Médéric Lacour and also Joël Guillerm especially.
Fedcalfoot: Are you expecting faster matches, and in your approach to these matches, will your mindset be a little different?
BRIAL: I don’t think that I will alter my mental preparations. The speed will certainly be faster than the Super Ligue, but the pyschological approach will remain the same. Whether it’s a Super Ligue match or a Champions League match, there is the same level of adrenaline just before kick-off, and certainly the concentration level is identical.
Fedcalfoot: It will also be an opportunity for you to discover some new teams, maybe some football that’s a bit different to that which you encounter in the Super Ligue. It’s perhaps also what motivates you to progress, getting a taste of new competitions?
BRIAL: A referee is above all, passionate about football, he likes good games, beautiful action. I am in this state of mind. So to discover new teams that have proven themselves in their respective countries, and won their championships, is obviously a motivator. To travel around the Pacific while doing something you’re passionate about is also ‘the dream’. The bonus is to meet referees that have an enormous amount of experience and to be able to have exchanges with them. I’m thinking of Norbert Hauata, the Tahitian referee who went to the 2014FIFA World Cup Brazil™. What will be the most difficult aspect, in comparison to the Super Ligue, is the language barrier. From 12 teams, nine speak English and from 20 referees and assistant referees, only two others speak French. That can be hard to manage, but it’s also something I’m passionate about. It’s in a competition like this that we understand the importance of gestures in refereeing, regardless of the language spoken by the player. They have to understand my decision, simply from looking at me.
FRA – ” On devrait assister à du très beau jeu ” – ITW
Bertrand BRIAL, seul ARBITRE de Calédonie à participer à la Champions League OFC 2015, s’apprête à découvrir cette grande compétition avec autant d’enthousiasme que de détermination. Concentré, l’Arbitre Assistant cagou a hâte de s’y plonger.
Durant la quinzaine fidjienne, Bertrand Brial – Arbitre Assistant – devrait se sentir un peu plus seul qu’à l’accoutumé. Rompu aux rencontres élite séniors de Nouvelle-Calédonie aux côtés de ses collègues de l’Arbitrage, celui qui est récemment devenu Arbitre FIFA sera cette fois-ci le seul représentant calédonien à arbitrer lors de la prochaine Champions League de l’Océanie.
Pas de quoi l’effrayer pour autant. L’expérience s’annonce grandiose, et c’est avec beaucoup de lucidité que l’Arbitre Assistant du caillou se concentre sur son objectif : celui d’être performant, comme l’ambitionne l’ensemble du corps arbitral océanien sélectionné pour la compétition… Avec en tête, l’espoir de voir des jours meilleurs revenir pour l’arbitrage calédonien.
Fedcalfoot : Bertrand, samedi débute la Champions League 2015 de l’Océanie. Ce sera ta première grande compétition océanienne pour tes débuts en tant qu’Arbitre International FIFA… Dans quel état d’esprit abordes-tu la compétition ?
Bertrand Brial : Ce sera ma première Champions League de l’Océanie en effet, mais il s’agira de ma deuxième grosse compétition océanienne, puisque l’année dernière j’avais participé à la Coupe du Président de l’OFC sur Auckland. Mais la O-League est certainement la plus importante des compétitions du football océanien car le vainqueur partira disputer la Coupe du Monde FIFA des Clubs au Japon en décembre. Je suis très enthousiaste de participer à cette compétition. Les arbitres auront un rôle primordial à jouer, et chaque décision importante peut être lourde de conséquences. C’est un Tournoi très relevé avec les meilleures équipes du Pacifique. On devrait assister à du très beau jeu, et je suis vraiment impatient de débuter cette Champions League OFC.
On suppose que pour toi c’est une très grande fierté de pouvoir représenter ton Pays lors de cette Champions League de l’Océanie. C’est aussi la récompense du travail accompli et de ton investissement dans l’arbitrage calédonien…
Je suis effectivement très heureux de représenter l’arbitrage calédonien, tous les amis arbitres du caillou, mais également la FCF lors de ce Tournoi. Ce déplacement est l’aboutissement d’un travail régulier, avec deux entraînements semaine et le match le week-end. J’espère faire honneur aux personnes qui m’ont largement aidé à atteindre cet objectif lors de mes prestations, je pense notamment à Médéric Lacour ou encore à Joël Guillerm. D’autant plus que je suis, hélas, le seul Arbitre calédonien.
T’attends-tu à des matchs beaucoup plus rythmés et est-ce que, du coup, dans l’approche des rencontres tu vas aborder les matchs avec une psychologie un peu différente ?
Je ne pense pas modifier ma préparation mentale. Le rythme sera en effet certainement plus élevé que la Super Ligue, mais l’approche psychologique restera la même. Que ce soit un match de Super Ligue ou de O-League il y aura la même montée d’adrénaline quelques minutes avant le coup d’envoi, et surtout la concentration doit être identique.
Ce sera aussi pour toi l’occasion de découvrir de nouvelles équipes, peut-être un football différent que celui que tu côtoies régulièrement en Super Ligue. C’est aussi ce qui te motive à progresser, afin de pouvoir goûter à de nouvelles compétitions ?
Un arbitre est avant tout un passionné de football, il aime arbitrer du beau jeu, de belles actions. Je suis dans cet état d’esprit. Donc découvrir de nouvelles équipes qui ont fait leurs preuves dans leur pays respectif, en remportant leur championnat, c’est forcément motivant. Se déplacer dans le pacifique pour exercer une de ses passions c’est “le rêve”. Le bonus c’est de pouvoir rencontrer des arbitres qui ont énormément d’expérience et de pouvoir échanger avec eux. Je pense à Norbert HAUATA, l’Arbitre tahitien qui est parti au Brésil l’année dernière pour la Coupe du Monde. Ce qui sera le plus difficile, comparé à la Super Ligue, c’est la barrière de la langue. Sur
douze équipes, neuf ne parlent que l’Anglais, et sur vingt Arbitres et Arbitres assistants seulement deux s’expriment en Français. Cela sera parfois délicat à gérer, mais là aussi c’est quelque chose de passionnant. C’est dans ce genre de compétition que l’on s’aperçoit de l’importance de la gestuelle dans l’Arbitrage, quelle que soit la langue parlée par le joueur. Il doit comprendre ma décision, simplement en me regardant.
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